On se pose souvent la question du volume d’entraînement hebdomadaire nécessaire à la progression ainsi que celle de la question de l’alternance ou l’enchaînement des disciplines ; la réponse se trouve essentiellement dans la planification de l'entraînement.
En effet, quelque soit le sport (sauf sport d'adresse peut être) la progression passe toujours par la surcompensation, qui est la capacité du corps à s'adapter à une sollicitation dont il n'a pas l'habitude.
Cette surcompensation est directement liée au repos. En effet, la surcompensation ne peut intervenir qu'en phase de repos car derrière ce terme se cache la régénération des ressources sollicitées, non à l'identique, mais de façon supérieure (et ça vaut pour le physique comme pour le mental)
C'est cette caractéristique physiologique qui nous permet de progresser.
Il reste que cette progression ne peut pas être linéaire et qu'elle connaît forcément ses limites, qui varient d'un individu à un autre et en fonction des contraintes de chacun (le boulot, le rythme de vie, etc.)
En pratique ça veut dire quoi ?
En fait, les séances d'entraînement doivent être planifier en cycles et sous cycles, de façon dynamique ; pas d’inquiétudes c'est pas vulgaire...
Généralement, on considère qu'un cycle fait 4 semaines. Ces 4 semaines doivent être construite sur la progression de la charge de travail durant les 3 premières semaines et sur une phase de récupération relative la
4ème semaine.
Chaque semaine constitue un sous cycle du cycle mensuel.
(la suite dans le post "L’organisation d’un microcycle")